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Auprès du mourant

Auprès du Gossès (Agonisant)

  • C'est une mitsva de rester auprès de celui qui va bientôt mourir.
  • Si vous ne pouvez pas rester à son chevet jour et nuit, demandez à des proches ou des amis de se relayer auprès de l'agonisant.
  • S'il n'y a personne ou que ce n'est matériellement pas possible, vous pouvez faire appel à une personne pieuse ou un rabbin.
  • Nous pouvons également vous aider à trouver une personne de confiance.
  • Le Talmud considère qu'un homme agonisant est comme une bougie en train de s'éteindre : "qu'un homme mette le doigt dessus, elle s'éteint aussitôt" (Chabat, 1 51 b).
  • Autrement dit, il faut éviter d'influer sur son état, ne serait-ce qu'en replaçant l'oreiller sous sa tête.
  • Il est de même interdit de lui fermer les yeux avant son décès, même s'il est inconscient et immobile.
  • Si l'agonisant est encore conscient, vous devez lui proposer de dire le "Vidouy".
  • Le "Vidouy" est une confession publique de nos fautes.
  • Si cela lui fait peur, dites lui que nombreux sont ceux qui l'ont dit mais ne sont pas morts, et nombreux ceux qui sont morts sans l'avoir dit.
  • Si vous le pouvez, allumez une bougie ou une veilleuse, lisez des Tehilim, étudiez la Torah.
  • Cela va de soi, il faut impérativement éviter les échanges de paroles superficielles.
Lire le Vidouy

Au moment du décès

Si malheureusement le décès survient, on dira à voix haute:
  • שְׁמַע, יִשְׂרָאֵל: יְהוָה אֱלֹהֵינוּ, יְהוָה אֶחָד

    Chémâ, Israël, Ado-nay Elo-henou, Ado-naï E'had. (1 fois)
  • בָּרוּךְ שֵׁם כְּבוֹד מַלְכוּתוֹ לְעוֹלָם וָעֶד

    Baroukh Chem Kevod Malkhouto Le'olam Vaed. (3 fois)
  • יְהוָה הוּא הָאֱלֹהִים

    Ado-nay Hou HaElohim. (7 fois)
  • יְהוָה מֶלֶךְ יְהוָה מָלָךְ יְהוָה יִמְלֹךְ, לְעֹלָם וָעֶד

    Ado-nay Melekh, Ado-nay Malakh, Ado-nay Yimlokh Le’olam Va’ed. (1 fois)
Après le décès, on dira :

בָּרוּךְ דַּיַַן הָאֱמֶת

Baroukh Dayan HaEmet

Premiers gestes après le décès

Après récitation des dernières prières :

  • Dans la tradition juive, l'on ne montre pas, et l'on ne regarde pas le visage d'un(e) mort(e).
  • Après avoir fermé ses yeux, sa bouche, étendu ses bras et ses jambes le long de son corps, on couvre le défunt de la tête aux pieds à l'aide d'un drap.
  • C'est le fils, s'il en a un, qui doit fermer les yeux de son père.
  • Si le décès survient dans un domicile, il faut appeler un médecin (ou le SAMU) pour qu'il vienne constater officiellement le décès et délivrer un certificat de décès.
  • Il faut impérativement attendre la visite du médecin avant d'essayer de manipuler le corps et de le poser au sol.
  • Si la situation le permet, 30 minutes au moins après le décès, ou après le départ du médecin, on placera le corps au sol, visage vers le haut, pieds vers la porte.
  • On allume un Ner Nechama, une veilleuse ou des bougies.
  • Ces bougies, symboles de l'âme du défunt, sont traditionnellement placées à la tête et aux pieds du défunt.
  • On jette l'eau qui se trouve dans des récipients ouverts.
  • Miroirs, écrans, portraits, doivent être recouverts de draps ou de tissus.
  • Autrefois, tous les lits de la maison étaient retournés, et toutes les personnes présentes au moment du décès déchiraient leur vêtement.
  • Aujourd'hui, la déchirure du vêtement, ou Qeri'a, ne concerne que les endeuillé(e)s, et aura lieu après l'enterrement.
  • Ceux qui le peuvent commencent à lire des tehilim (Psaumes), tandis que les proches s'occupent d'organiser les funérailles.
  • Entre le décès et l'enterrement, les proches sont non pas endeuillé(e)s (Avel/Avelim en hébreu), mais "affligés" (Onène en hébreu).
  • Le deuil (la "Avelout", en hébreu) ne commencera vraiment qu'après l'enterrement, précisément à partir du moment où l'on aura commencé à ensevelir le cerceuil.
  • Entre le décès et l'enterrement, ceux qui devront porter le deuil sont dits Onène, et sont soumis à des règles spécifiques.
  • Parce qu'ils doivent se consacrer entièrement à l'organisation des funérailles, la Halakha les dispense de tous les commandements positifs de la Torah.
  • Pour connaître les règles que doit respecter le Onène, et celles auxquelles doit se soumettre le Avel (endeuillé), consultez la page Du décès à l'inhumation et la page Les Obsèques et le deuil.
  • Nous sommes là pour vous aider et vous assister dans toutes vos démarches : éclaircir un point de Halakha, trouver un lecteur de tehilim, organiser la toilette rituelle, vous faire rappeler par des pompes funèbres.

    En cas de besoin, ou si vous avez des questions, vous pouvez nous joindre 24h/24 :

    Par téléphone au

    06 50 48 33 03

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