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Du décès à l'inhumation
Entre le décès et l'inhumation :
le 'Onène (affligé)
- Qui porte le deuil ? Père, mère, conjoint(e), fils, fille(s), frère(s) et sœur(s) du défunt.
- Avant l'enterrement, l'endeuillé est dit "Onène".
- Après l'enterrement, l'endeuillé est dit "Avel".
- Le Onène est dispensé de tous les commandements positifs de la Torah.
- Le Avel est soumis à tous les commandements positifs et négatifs de la Torah.
- Pour comprendre pourquoi, voir la rubrique "Questions fréquentes".
- Pour en savoir plus sur les lois et coutumes du deuil, consulter la page "Les obsèques et le deuil".
- Dispensé de tous les commandements positifs de la Torah, le Onène :
- Ne met pas les Tefilin, ne dit pas les bénédictions du matin, ne dit pas le Chema, ne répond pas Amen aux bénédictions prononcées devant lui.
- Il ne dit pas la prière sur le pain (HaMotsi), ni la prière après le repas (Birkat HaMazon). Il ne s'associe pas au Zimoun.
- Le Onène ne doit pas manger de viande ni boire de vin.
- Il mange et boit sans dire de bénédiction, ni avant ni après le repas.
- Mais le Onène doit continuer de respecter tous les interdits, même rabbiniques.
- Il doit donc se laver les mains au réveil et avant de manger du pain, mais sans dire de bénédiction.
- Pour apprendre pourquoi ces interdits, consultez la page "Questions fréquentes".
- Il lui de plus est interdit de :
- S'asseoir sur une chaise de hauteur normale. Mais il peut s'asseoir sur une chaise ou un matelas de 8 à 24 cm. Losqu'il doit accomplir des démarches relatives au décès et à l'organisation de l'enterrement, il est autorisé à le faire.
- De se laver, à l'exception du visage, des mains et des pieds, qu'il peut laver à l'eau froide.
- De s'enduire de crèmes ou d'huiles pour son bien-être.
- De saluer les gens qui viennent le consoler.
- De se raser, de se couper les cheveux ou la barbe.
- De se couper les ongles à l'aide d'un objet.
- D'étudier la Torah.
- De travailler.
- D'avoir des relations conjugales, et de dormir dans le même lit que son conjoint.
- Si le décès a lieu le Chabbat, ces règles ne s'appliqueront pas avant la sortie du Chabbat.
- Mais si le Onène va à la synagogue, il pourra dire Kaddich pour le défunt bien que l'enterrement n'ait pas eu lieu.
- Seules les relations conjugales et l'étude de la Torah lui seront interdites.
- Pour approfondir et mieux comprendre ces halakhot, vous pouvez consultez la rubrique "Pour Approfondir".
Pour poser une question au rav, vous pouvez nous joindre par email ou par téléphone.
La veillée auprès du défunt
- Le défunt, comme l'agonisant, doit être veillé.
- Mais les endeuillés ont le devoir d'organiser les obsèques et ne peuvent pas toujours être présents.
- Les proches et les amis doivent donc se relayer auprès du défunt et lire les psaumes (Tehilim).
- Si ce n'est pas possible, la famille peut faire appel à une personne rémunérée pour assurer la veillée auprès du défunt et lire les Tehilim.
- Appelé veilleur, ou prieur, il doit être capable de lire les tehilim correctement et à haute voix, pour faire honneur au défunt et aux endeuillés.
Pour en savoir plus sur les veillées auprès du défunt, reportez-vous à la page "Veillées auprès du défunt".
La toilette rituelle (Tahara)
- Avant l'enterrement, le défunt doit être "préparé": c'est le rôle de la toilette rituelle réalisée par la Hevra Kadicha.
- Bien que la loi juive interdise de regarder et de montrer le mort, le corps du défunt doit être nettoyé et "purifié".
- Le corps du défunt est ainsi débarrassé de ses souillures, physiquement et symboliquement.
- Il est ensuite vêtu des Takhrikhin par les membres de la Hevra Kadicha, qui l'enveloppent ensuite d'un linceul.
- Les proches, par décence, ne peuvent pratiquer ni assister à la toilette.
- C'est la Hevra Kadicha, mandatée par les pompes funèbres et/ou choisie par la famille, qui la prend en charge.
- Après la toilette, le défunt est déposé dans le cercueil: c'est l'étape de la mise en bière.
- Le cercueil restera ouvert jusqu'au départ pour le cimetière.
- Dans le cas contraire, le corps dans son linceul est déposé au sol sur un linge propre, ou confié au personnel de la chambre funéraire si la toilette y a eu lieu.
- Quand c'est possible, on reprend la lecture des tehilim jusqu'à la levée du corps.
Pour en savoir plus sur la toilette rituelle, voir ici.